e domaine des outils de recherche est apparemment un des plus dynamiques du réseau. Le foisonnement incroyable des ressources rend d'ailleurs ces outils indispensables pour le fonctionnement minimal de la recherche d'informations, c'est à dire que le réseau reste, malgré sa croissance effrénée, un outil de communication…
Quoiqu'il en soit, il faut garder présent à l'esprit que tous ces outils de recherche restent limités vis à vis de l'ampleur de leur tâche : les robots de collecte aussi bien que les moteurs de recherche sont des logiciels très limités dans leur intelligence de la langue. Les robots de collecte ramènent des documents dont ils ne peuvent évaluer le contenu, et les moteurs de recherche sont limités dans leur capacité à indexer ces documents aussi bien qu'à interpréter "intelligemment" la requête de l'utilisateur. Que le moteur soit de type booléen ou vectoriel, le problème reste le même.
Cependant, il faut également souligner que, du fait de leur puissance et de leur non-sélectivité (acceptation de tous les thèmes, sans sélection des publication, et là se pose le problème que l'on peut y mettre absolument n'importe quoi, même des choses complètement fausses : il faut encore trier le vrai du faux), les moteurs de recherche font du réseau un espace de communication tout à fait exceptionnel par rapport aux autres médias : non seulement tout le monde peut y publier, mais surtout, tout le monde y a (encore) sa chance de communiquer.
Aussi, les réseaux restent-ils un immense océan de documents où se mêlent, assez inextricablement l'information utile et les simples produits d'appels, et où la recherche d'informations précises reste une pêche artisanale. Il faut, dans ce cas, élaborer une stratégie de recherche globale ne s'appuyant que partiellement sur ces outils de recherche (robots, listes, métachercheurs).
Enfin, les outils de recherche deviennent de plus en plus des entreprises, mobilisant de gros capitaux et du temps de travail, et soumises aux pressions du marché.
